Les nuages guerroient dans le ciel. Signe de la main, regard que l’on interprète …sourire en coin, le temps s’écoule au milieu des passagers du "bateau lent" qui rejoint Bagan.… Les voyageurs échangent leurs souvenirs et le chinois égaré sur le fauteuil à côté de moi s’incline, bercé par le roulis du bateau. Le vent sculpte le fleuve et les crêtes des vagues commencent à scintiller au coucher du soleil.
La musique de mes oreillettes me transporte dans un autre monde… “ Y’a pas qu’à New York en fin en journée …“.
Un stop au milieu de nulle part et le bateau gîte sur le quai de terre glaise pour débarquer hommes, femmes et matériel. Quelques minutes plus tard, le bateau reprend sa route vers le Sud.
Les ombres s’allongent, sur le pont, les néons s’allument. Nez au vent le bateau nous rapproche laborieusement de Bagan. Je crayonne mon vieux comparse de Paperblanks, inspiré par ce paysage qui défile trop lentement devant moi. L’ombre des nuages accompagne les vagues et les cocotiers échevelés s’élèvent à l’horizon comme voulant me faire de grands signes au passage… Quelques heures plus tard, le cri de la sirène me réveille ! « Bagan, Bagan » hurle un vieil homme… Ca sent les Pagodas aux pointes dorées….
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véro 10/08/2014 21:37
Nicole 06/08/2014 19:19
Jacques Chavassieux 06/08/2014 14:21