17 Juillet 2012
Bonjour à tous, un p’tit résumé de notre passage au Péou avant de se glisser en Bolivie;
Atterro. comme prévue le 6 à Lima puis Cuzco au sud Pérou, à 3400m au dessus de la mer, même sur le plat on a l’impression de monter!! Decathlon a inondé la région de sa pub Quechua !... à moins que ce ne soit l’inversse… On s’acclimate doucement mais le souffle reste court et le calme s’impose . Nous quittons Cuzco pour nous rapprocher doucement du Machu Picchu en traversant la vallée sacrée et les sites Incas, histoire de se mettre dans l’ambiance.
Privé de l’approche par le chemin des Incas (les réservations se font 6 mois à l’avance!), nous arrivons au Machu par la voie “normale”. On évite juste les cars de Japonnais en empruntant les 1700 marches à 5h du mate. Notre chemin de montée croise les bus qui serpentent sur 8 kms pour arriver au même endroit que nous :-( . Ils répandent des hordes de touristes qui se fondent allègrement sur le site fabuleux de 32520 hect… Purée que c’est beau au levé du soleil, pas étonnant que tant de voyageurs fassent le détour!
J4 Retour du Machu, la belle loco du Pérurail est en rade, 3 heures plus tard elle reprend vie et nous ramène en pleine nuit à Ollantaytanbo.
J5 Direction Nord, Santa Teresa. Le “collectivo” que nous avions resèrvé nous passe sous le nez, plan B un bus “local” où nous passons 4h debout à regarder tourner le paysage dans les splendides vallées Andines couvertes d’Eucalyptus mais à rendre malade un marin Breton!
J6 Santa Teresa, super récompense! Un écolodge Quechua, suspendu au dessus d’un torrent, des tyroliennes de plus de 1000m à 200m de haut et des bassins “d’aguas calientes” pour se détendre le soir, les paroles pleines de notes de musique de Jeannette quand elle nous serre le maté de coca…Cool le Pérou!
J7 Farnienté et retour par “la route à gerber” vers Cuzco puis le lac Titicaca où l’on a apprit qu’il y neigeait…
J9 Arrivée à 5h à Puno, on enchaine avec chance sur LLachon, un village sur le bord du lac Titicaca à 3800m. On se pose 2 jours chez Félix, dans une maison faite de terre , et de roseaux. Bizarrement les maisons n’ont pas de cheminée, donc pas de chauffage, les épaisses couvertures de laine de mouton et la chaleur humaine feront l’affaire. La température ici passe de 30° la journée à 5° la nuit ! Au programme; balades, baignade (rapide!) , soupe de quinoa ( encore et toujours), truites du lac, réveil avec une vue d’enfer sur le lac et les sommets enneigés Boliviens. En fin de journée,la barca de Félix nous dépose en une heure sur Uros Titino , une île flottante à l’écart des touristes où les gens vivent, ou plutôt “ survivent” sur une couche de 3m de roseaux grande comme un terrain de basket. Ils sont une douzaine, hommes, femmes et enfants, à pêcher , à tisser, et à fabriquer leurs bateaux en mélangeant les roseaux et les bouteilles en plastique. Ils nous racontent leur façon encestrale de vivre et de construire leurs îles,. Les femmes déballent leurs tissages et les enfants courent pieds nus sur la paille.… Une heure plus tard,nous quittons leur “radeau” le Coeur lourd et la gorge nouée. Les vagues claquent sur le bateau, le soleil plonge dans le lac, la température descend et derriere nous flotte une “drôle” de vie….
La nuit tombe sur la péninsule de Capachita. 19h30 un ciel étoilé et limpide recouvre le lac…nous allons nous coucher sous trois tonnes de couvertures.
La suite en Bolivie...
Hasta luego